Lundi 27 janvier
Je me fais arnaquer en allant changer des dollars : je pense aller chez CCO au 9 rue Scribe, et je suis en fait chez Kanoo au 11 de la même rue. Non contente de servir un taux de change peu attractif, cette officine se goinfre en plus d'une commission de 5% sur la transaction. Bien fait pour moi, je n'avais qu'à lire l'avertissement pourtant bien visible sur le site de CCO : "Ne pas confondre avec un autre bureau au 11 rue scribe les taux de change ne sont absolument pas les mêmes !!!"
Une heure de course aux Buttes-Chaumont.
Passage ensuite chez Négatif+ pour récupérer les premières pellicules utilisées avec le LOMO que V. m'a offert à Noël. Forcément, il y a du déchet, mais le résultat est globalement sympa, et quelques photos sont même carrément intéressantes.
Mardi 28 janvier
Concert Haëndel de Sonya Yoncheva à la salle Pleyel, où elle est accompagnée par l'orchestre Orfeo 55 de Nathalie Stutzmann, ma chouchoute.
Si la première partie semble manquer un peu de relief - besoin de prendre ses marques avec la salle?- ça s'envole littéralement après l'entracte (mais peut-être est-ce aussi dû, de notre côté, au champagne qui commence à faire effet et incline à l'indulgence). En tout cas, elle sait nous emporte avec elle, d'abord dans "Ah mio cor" puis "Ah Ruggiero crudel... ombre pallide" d'Alcina. Au delà de la technique, que je me garderai bien de jauger et de commenter compte-tenu de mon manque de références mais satisfaisante à mon goût, j'aime comme elle joue sur scène, minaude avec la chef d'orchestre ou quelques instrumentistes, donnant de la vie à ce récital. Il nous semble aussi que l'orchestre, que pour le coup nous suivons désormais depuis quelques années, a bien progressé (même si le violoncelliste qui énerve V. est toujours là), dans la justesse et la cohésion -même si ce n'est pas non plus le Berliner Philarmoniker. La complicité, peut-être même l'amitié, qui s'exprime entre Yoncheva et Stutzmann donne aussi beaucoup de saveur au spectacle.
Trois bis (appelle-t-on le troisième bis un quater?) alors que j'ai cru comprendre qu'un seul était prévu à l'origine, mais la chaleur de l'accueil parisien aura fait son oeuvre.
J'ai lu depuis quelques critiques averties dont le ton ne manque pas, tout du moins pour l'une d'entre elles, de m'agacer légèrement, dans le registre "la prestation est décevante mais plait au public" (ce plouc).
Mercredi 29 janvier
Rendez-vous le matin avec la consultante RH, a laquelle je fais partager ma frustration de ne pas avoir obtenu le poste que je convoitais. Pendant que nous échangeons, elle se souvient qu'elle a dans ses contacts le PDG d'une boîte dans le photovoltaïque qui pourrait avoir besoin de mes services, et lui envoie un courriel sur le champ pour me recommander.
Alors que je suis en train de rentrer chez moi, à peine vingt minutes plus tard, elle me rappelle pour me confirmer qu'il est effectivement intéressé et me propose de le rencontrer le plus vite possible. Nous calons l'entretien pour ce vendredi.
Bonne séance de course l'après-midi aux Buttes-Chaumont.
Jeudi 30 janvier
J'ai rendez-vous cet après-midi avec un gars du groupe qui participe aux ateliers du cabinet de RH. Il a besoin d'être conseillé car il doit passer dans quelques jours un entretien pour un poste qui correspond, peu ou prou, dans un domaine adjacent, à ce que faisais dans mon dernier job.
Evidemment, si j'étais intelligent, un peu ambitieux, voire cynique, je me positionnerais pour lui piquer la place.
Vendredi 31 janvier
Ligne 13 direction le grand nord pour mon entretien. Ca se passe à la cool, sans rond-de-jambe, direct et efficace. Le produit que le gars a conçu et souhaite commercialiser m'a l'air d'être une vraie pépite. De son côté, il a besoin d'énergies supplémentaires dans sa petite équipe pour vendre son projet aux financeurs, aux politiques et aux médias. Nous convenons que ça vaut le coup de continuer à en parler pour voir ce que nous pouvons faire ensemble.
Le soir, après nous être cassé le nez chez Mme Shawn dont le restaurant de la rue des Récollets est en travaux, nous dégotons avec V. une table au Bistrot Urbain où l'accueil de Samuel, le taulier, est toujours aussi réconfortant.Je crois que nous avons pris de la pintade, avec un Fleurie.
Bilan de janvier : trois expositions (j'ai oublié de parler de celle de la Cité du patrimoine consacrée à l'art déco vue le 25 janvier avec la Vilaine Lulu), quatre films, un concert.
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