Il y a quelques jours, j’ai été contacté par un journaliste du Figaro qui réalisait un dossier sur mon secteur d’activité. Je me demande quel est le farceur qui lui a fait croire que nous –je veux dire Turbin et moi- étions à ce point incontournables pour parler du sujet. Je briefe donc le journaleux, pas vraiment spécialiste de mes machines, mais bien intentionné et qui adopte un angle d’attaque plutôt positif. Ne boudons pas notre plaisir.
Tout fier, j’appelle la casa pour prévenir la smala de ma starification en cours. Enfin, après des années dans l’ombre, où mes propos ne pouvaient être rapportés que dans le registre « il se dit dans l’entourage de… » ou « un porte-parole a précisé que … », je peux apparaître et parler à visage découvert ! J’avoue que ce n’est pas désagréable pour l’ego.
C’est Vladek, le père, qui décroche. J’imagine que la réaction normale de n’importe quel paternel aurait été la manifestation d’une certaine fierté, éventuellement de l’indifférence. Lui me scotche d’un « Oh, tu sais, le Figaro je ne l’achète plus, la qualité des pages saumon elle va en baissant au fur et à mesure du temps… ». Humm. « Mais bon, si tu mets une copie de l’article sur ton site internet, j’irai quand même le lire ! ». C’est ça, rame mon vieux !
Mammé elle, en bonne mammé pas génétiquement modifiée qui se respecte, m’a juré de dormir sur le seuil du marchand de journaux pour être là à l’ouverture et rafler tous ses exemplaires du Figaro (et découper l’article, le mettre sous verre et l’encadrer…).
Ce matin, jour prévu de la publication, j’ai couru moi aussi
avant mon petit-dej’ acheter le journal (croisant d’ailleurs, sur mon chemin,
un certain blogueur en vélib, qui revenait d’une nuit passée chez un autre
blogueur, mais je ne dirai rien. Ou presque. Je ne parle que sous la torture ou
si on me fait boire un bon cru)
En Vélib?? Il a fait Kinshasa - Paris en Vélib?? (si qqun veut boire un grand cru avec moi, hein, qu'il me fasse signe, c'est Solal qui invite)
Rédigé par : Oli | 02 juin 2008 à 23:58
Une fois glissé sous la couette, j'ai senti qu'il y avait un morceau de papier au fond du lit. C'était le supplément du figaro avec l'interview, et tu avais un pied dessus !
En plus de ne pas respecter l'argent, tu ne respectes pas les journaux : je vais te dénoncer à ta kiosquière ;-)
Rédigé par : Un blogueur qui lui aussi passait la nuit chez un autre blogueur | 03 juin 2008 à 10:31
mais à quand une interview dans les pages macarons de Biba...?
Rédigé par : Mme M | 03 juin 2008 à 11:23
Tu auras remarqué que le blogueur en question ne s'est pas démonté : même s'il dormait encore profondément 8 minutes plus tôt, il t'a salué avec beaucoup de natuel et de cordialité !
Rédigé par : Snèv | 03 juin 2008 à 17:12