Ce mercredi, c’était la rentrée. Pratique de rentrer le 12
janvier : tout le monde s’est déjà souhaité bonnanémeyeurveusurtoulasantécartankonnalasanté,
personne n’a percuté que je faisais là ma première apparition depuis le début
de l’année, j’ ai donc échappé à ce genre d’échanges hypocritoconvenus
(surtout que j’ai plus d'une bonne grosse vingtaine de collègue moi, dans ce conseil d’administration),
sauf avec mes chouchou(te)s quand même, qui ont eu droit à la bibise.
Evidemment, reprendre alors que tout le monde est dans le
rush depuis une grosse semaine, ce n’est pas évident. Il faut rentrer d’un coup
dans le grand bain d’eau froide. Tout a déjà repris son cours, il faut se
mettre au courant en quelques minutes de ce qui s’est passé et de ce qui est à
venir.
A mon arrivée, première question de la Directrice : « Euh…j’ai
un souci pour la mission demain à Toulouse, et vu que tu connais maintenant, tu
pourrais pas y aller à ma place ? Ca m’arrangerait…. ».
Bon, forcément, je commence à rosir et à me tortiller tout
jouasse à l’idée de profiter d’une escapade professionnelle pour aller
bisouiller le chéri sur ses terres. Je fais mine de réfléchir –il ne faut
jamais accepter une proposition tentante tout de suite, il faut toujours donner
l’impression qu’on rend malgré tout service- avant d’acquiescer. Bon, si ça te
dépanne…
Sauf que.
Sauf qu’on y va à quatre. Qu’on sera cornaqués par le
directeur de notre succursale locale (comment ? on ne met pas à la
disposition du seul Solal un véhicule et un chauffeur ?). Que notre
mission est quasiment minutée. Qu’il sera bien évidemment impossible de s’éclipser.
Et que l’avion de retour est à 14h40 (sachant qu’une bagnole m’attend au pied
de mon immeuble demain matin à 6 heures :-( ).
Total : je me lève trois heures avant l’aube, je me fly
800 bornes, je me tape une réunion à 50 mètres du bureau du Dadoudamour sans même l’espoir
de lui rouler une galoche. Et comme je ne fume pas, impossible de tromper mon
monde d’un badin « bon, je vous laisse cinq minutes, faut que j’aille m’acheter
un paquet de clopes au tabac du coin ». Greeeeu. Ce soir, j’ai un peu la
rage. Faut pas me causer. Ouala. C'est pas encore demain que je vais pouvoir me lancer dans la rédaction de "Où s'embrasser à Toulouse".
Sinon, aujourd’hui, c’est un grand jour. Un jour
hyperimportant. Ben quoi, vous vous souvenez pas du 12 janvier 1953 ?
Alors tous en cœur :
Bon anniversaire Mammé !!!!
C'est frustrant hein ? ;)
Rédigé par : lecapitan | 13 janvier 2005 à 09:26
plutôt que des clopes dis leur que c'est des capotes XXL que tu dois aller acheter. Le temps qu'ils se remettent de ce choc, tu gagnes une heure pour aller voir le doudou...
Rédigé par : garfieldd répond au courrier des lecteurs | 13 janvier 2005 à 11:14
une alerte à la bombe, tu gagnes 3-4 heures facile ...
Rédigé par : wam | 13 janvier 2005 à 11:26
BONNE ANNIV MAMME !!!!!!!!! ;)))
Eh sinon, tu vas bien trouver un argument... ché pas moi : "désolé, je dois aller acheter un paquet de capotes à la pharmacie", "je dois aller pécho vingt keusses de beu", "je reviens, je dois aller bloguer"... etc.
Rédigé par : Matoo | 13 janvier 2005 à 14:01
c'est l'occase d'essayer l'amour tantrique (npc avec l'amour sans...)
Rédigé par : martine | 15 janvier 2005 à 10:29