(résumé : des fois, le dimanche soir au fond des bois, le Solal déprime)
Je sens que je vais avoir beaucoup plus de temps pour écrire ces prochains jours. Et que j’aurai de quoi meubler question soupirs, reniflages et larmoiements divers. Ayé, je suis en train de me faire mettre en orbite. Je vais de nouveau tournoyer là-haut, dans les sphères peuplées de mecs largués et déprimés.
Les faits, une fois de plus, viennent étayer cette règle fameuse dite ‘loi de Bridget Jones’, qui veut que la possession concomitante d’un boulot, d’un appart et d’un mec ne soit aussi exceptionnelle que brève.
D’abord –et c’est par ricochet la faute de Paumé qui ne m’a pas transmis les conseils adéquats, il devra trouver un moyen de se faire pardonner celui-là– S. n’a plus trop envie de me voir ces temps-ci. Il doit ‘se retrouver’. Pas besoin de décodeur. En garçon résigné que je suis, nourri au sein de Sénèque depuis ma tendre enfance, je n’insisterai pas, puisqu’il n’y tient plus, pour poursuivre un échange qui m’apportait beaucoup depuis le largage à 10.000 et le gros râteau de l’été (ceux qui lisent Public et OhLa ! savent de quoi je parle). Dommage. Par respect, par pudeur (et aussi parce qu’il lit le blog, et j’espère qu’il continuera malgré tout) je suis resté discret : rien sur ces moments passés ensemble, de cette attente, chaque matin, du premier mel . De ces chahuts sur le matelas du salon, Sankukai, c’est la bataille. Il m’a réconcilié avec la grasse matinée. Bel exploit. Pt1 keske jle kif se mek lolmdr.
Côté appart :dans trois mois, adieu mes 110 m2 haussmaniens à prix d’ami dans l’hypercentre parisien. MissColoc a décidé d’investir dans la pierre, il faut rendre l’appart. Je n’aurai pas les moyens d’assumer financièrement le nouveau loyer, qui ne sera pas d’ami –ça doit bien chercher dans les 2000 euros/mois ces bêtes là).
C’est vrai, il me reste le boulot. Y’en a d’ailleurs trop. Comme un pervers effet de vases communiquants.
Conséquence: je vais encore faire une pédépression. Les volontaires (y compris, voire surtout, les filles) pour passage de serpillière et remontage de moral à deux balles sont par conséquent prié-e-s de se faire connaître dans les meilleurs délais auprès de la direction. Je fournis les breuvages qui vont bien dans ces circonstances (Wam, any suggestion?)
Pour patienter, je vais faire un tour sur mon site fétiche et regarder pour la 124.657ème fois « Filles perdues, cheveux gras » :
Quand t’as de la peine
Pense aux Kurdes, aux Tchétchènes
A côté, tes problèmes
C’est de la crème…
Il faudrait interdire les dimanches soirs.
Rédigé par : Oli | 10 octobre 2004 à 22:42
si je mets une jupe et un serre-tête, est-ce que je peux aussi faire partie de la team "serpillère" ? (ben quoi, si on peut boire à l'oeil... et puis bourré, suis très compatissant)
Rédigé par : tryptan | 10 octobre 2004 à 23:19
Mais qu'est ce que c'est naze. Ecrire un post sur une personne(ami, amant, copain, etc) afin de lui transmettre un message que l'on n'ose pas (ou ne veut pas) donner directement.
Ca me rappele un pote qui laisse trainer un capote usagée dans la poubelle pour que son mec tombe dessus.
Quelle fiotte.
Rédigé par : Paumé | 10 octobre 2004 à 23:19
Question bois c'est la bonne saison, y'a plein de champignons. Faut pas aller trop au fond du bois, on ne sait jamais ce qu'il y a dans le fond.
Rédigé par : Lecapitan | 10 octobre 2004 à 23:24
Voudiou, pas de conclusions hâtives !
Ceci était un message typé "remontage de moral bidon" ^^
Rédigé par : Rakanishu | 10 octobre 2004 à 23:25
alors pour un week end serpilliere il y a clermont ferrand si tu veux.. wam, t'en dis quoi toi ?
Rédigé par : Lecapitan | 10 octobre 2004 à 23:26
on parle de moi ?
bon, 3 solutions :
1- trash-snob : whisky, cocalight, sirop de violette.
2- class : champâââaaagne [ (c) PaCa]
3- rural : corent, boudes, jambon sec et st nectaire.
(version auvergnate, évidemment)
(pour l'auvergne, je suis toujours partant, j'ai 3 heures de route)
Rédigé par : wam | 11 octobre 2004 à 11:07
J'allais aussi proposer le Champâââgne, honey (Bollinger, bien sûr). En plus, chuis très bon pour passer la serpillère, au sens figuré et au sens propre, si tant est qu'une serpillère puisse être propre. Passons. Et... pour couronner le tout... je rentre exprès pour toi (j'en rajoute à peine).
Rédigé par : KiKi | 11 octobre 2004 à 11:30
"La loi de bridget jones" : t'es sûr que c'est pas une loi mentionnée plutôt par la Bradshaw in 'Sex in the City ?'
aucune importance de toute façon...
Quand ça va pas
Je pense à Diana
J'suis pas comme elle
J'verrai l'bout du tunnel
Le bonheur, dans ma vie fait un malheur...
Rédigé par : orpheus | 12 octobre 2004 à 16:31
Allez, on ne se laisse plus avoir maintenant ! La pédéprime c'était avant, maintenant on sait bien comment remonter son moral, quoi qu'il arrive. Et puis comme disait l'autre, pas de conclusions hatives.
PAUME> C'est fou comme tu as toujours le mot qui réconforte ! (Il faut faire attention à l'orthographe également).
Rédigé par : Strokkur | 12 octobre 2004 à 18:33
Loi reprise également dans les Chroniques de SF...
(Ruinart, le champagne, Ruinart!)
Rédigé par : Oli | 12 octobre 2004 à 22:32
ruinart, OK, mais rosé alors. sinon taittinger rosé, ou krug (nan mais !)
Rédigé par : wam | 13 octobre 2004 à 09:36
J'allais dire pareil: d'abord c'était la loi de Mona (la rousse qui cause d'entrejambes) dans les Chroniques de San Francisco. Ensuite, Ruinart rosé / LP rosé / Bollinger ou rien. Avec des pitis macarons Dalloyau. Sur ce, ça m'a donné soif, alors j'arrive, mets donc LES bouteilles au frais!
Rédigé par : KiKi | 13 octobre 2004 à 12:19
Je suis évidemment volontaire.
(tu as de la vodka ou/et du gin et/ou du passoa et/ou du champagne et/ou du vin blanc ?)
Rédigé par : Tatou, enthousiaste sans anti-dépresseurs, pour l'instant | 13 octobre 2004 à 20:12
nb: euh, moi je bois n'importe quoi, sauf du destop (sous réserve, on ne sait jamais)... si jamais tu veux faire plaisir à petit prix ! ;-)
mais à partir de 1,2 g, suis vraiment compatissant !
Rédigé par : tryptan | 14 octobre 2004 à 01:52
en route pour l'éducation de tryptan...
je devrais pouvoir te trouver des liaisons covalentes dans le process de fermentation malo-lactique ;)
Rédigé par : wam | 14 octobre 2004 à 13:31
laissons tomber le malate, le pyruvate et tutti quanti... sortez le chianti ! ;-)
Mister Solal, préparez votre tire-bouchon !
Rédigé par : tryptan | 15 octobre 2004 à 11:30
Oli et Kiki ont raison, cette loi est énoncée par Mona dans "Les chroniques".
Et vu que les Chroniques datent des seventies, c'est Bridget et la Bradshaw qui ont copié, et pas le contraire :-)
Olivier
Rédigé par : XIII | 22 octobre 2004 à 14:31