(résumé : quand Solal est fatigué, il fait des jeux de mots foireux. Ce soir, il est très fatigué)
Encore loupé… fichu job qui m’empêche de prévoir quelque activité que ce soit avant 21h00 et guillotine le peu de vie sociale auquel je pourrais prétendre. « Bureau, fais ton office ! ». (pouf pouf) Donc une soirée un peu flinguée. Tant mieux, ça m’oblige à me poser et à écrire. J’en ai marre qu’on dise que je ne poste que quand il neige, surtout l’autre là, le révolté du pounti!
J’avais en effet prévu de jouer la comédie des mondanités hétéronormées, cela m’arrive quelquefois. Ce soir, j’étais Monsieur A., l’époux de Madame A., spécialiste réputée de la situation géopolitique d’une région troublée de l’Orient secret et mystérieux –et par ailleurs estimée partenaire de semi-marathon. La bande de pom-pom-blogueurs a pu faire sa connaissance dernièrement à Bois-d’Arcy, et je crois que tous reconnaissent le caractère fort agréable de son commerce. Madame A. et Monsieur étaient donc conviés ce soir pour fête nassiounal inaugurrrration de trrrrrèèès grrrrande manifestation de découvvrrrrrirrrr éterrrnel coultourrrr de Ouzbekistan, organisée par l’ambassade de cet eldorado pour mafieux hommes d’affaires ambitieux. Ce soir y avait tempête de plov, j’aurais pu bouffer gratis. Zut. Madame A. s’y est pointée seule, je me demande si un diplomate importun a essayé de l’entreprendre, en lui promettant caviar, limousine et manteau de fourrure. Si c’est le cas, elle me flinguera demain. Je suis vraiment un mari indigne.
Ensuite, y avait dégustation de vins au Gourmet Lafayette. J’avais 10% de réduc, l’occasion de renouveler un peu ma cave perso. Mais sorti trop tard sous une grosse averse, l’idée de monter Spooter, à défaut de quelqu’un d’autre, imbibé d’alcool fût-il de la meilleure facture ne m’a pas paru particulièrement judicieuse. Retour à la case casa. Envie de boire un coup, flemme de sortir, faut piocher dans le stock :
- Hautes-côtes de Beaune tête de cuvée 1996
- Médoc – Château Tour Haut Caussan / 1996
- Graves – Château Piron /1996
- Pauillac – Château Colombier-Monpelou / 1997
- Margaux – Blason d’Issan / 2000
- Côtes de Blayes – Château Raveaux / 1996
- Bordeaux Sup – Moulin de Peychaud / 1994
- Pouilly Fumé – Oscar Brillant / 2001
- Valençay 2001
- Cognac – Pierre Mercier / Très grande réserve (30 ans)
- Pineau – Marquis de Callières / Vieux
- Pineau – Brillet / Très vieux
- Poire – Belle de Brillet
- Vodka – Staraya Maskva (cadeau de l’ambassade de Russie)
- Tsuica – alcool de prune roumain / fabrication maison par Andrea (2003)
Mais j’ai le vin triste quand j’ai le vin seul. Je préfère discuter un peu avec le garçon qui a remarqué qu’on parlait de lui dans la blogosphère. Il n’a pas l’air de m’en vouloir. Pourvu que ça dure.
je suis mort. il est 1 h du matin, mais je vois que tu bois tu tour haut caussan, c' est bien. je te recontacterai + tard,
philippe
Rédigé par : philippe | 24 septembre 2004 à 00:44
LA révoltée du pounit ! on ne me l'avait jamais faite ! solal vaincqueur du jeu de mot libre sur courte distance de blog ! :)
Rédigé par : Lecapitan | 24 septembre 2004 à 09:00
Je veux tes bottes, ton blousons, les clés de ta cave et son adresse ;o)
Rédigé par : Lecapitaminator | 24 septembre 2004 à 09:02
Alors paumé t'a donné des "conseils" ? ;)
Rédigé par : Matoo | 24 septembre 2004 à 09:08
joli choix de bordeaux peu chers.
de chez qui, le bourgogne hautes côtes de beaune ? je crains qu'il ne soit un peu vieux ... comme le bordeaux sup (mais je ne connais pas le domaine).
voilà, j'ai ramené ma fraise, je sors ...
bon week end ;)
Rédigé par : wam | 24 septembre 2004 à 12:42
matoo >nan, toujours rien, c'est pourtant pas faute de le supplier...
wam> oui, le bordeaux est un peu vieux, surtout qu'il n'a pas toujours été bien conservé -mais j'aurai ptête une bonne surprise? Le bourgogne, on en a ouvert un y a pas longtemps et ça allait, mais je vais pas tarder à le finir avant qu'il se gâte.
Rédigé par : solal | 24 septembre 2004 à 13:04
Rien ne vaut un 'tit Bouzy LP et des macarons. Les deux chez Dalloyau pour une somme exorbitante, mais quand on se tappe un - je cite alors ne me coupez pas - "New zealand steak... rare... w/ potatoes... and ceasar's salad... together" tous les jours ou presque (bicause tout le reste est infect), on est prêt à tout lacher sur une poignée de macarons et du pinard.
Accessoirement, ce soir, je donnerais tout ou presque pour pouvoir me baffrer, justement, avec le gefilte-fish et les kreple'h de ma grand-mère (même si je sais que c'est pas elle qui les fait, elle a une équipe en cuisine). Et pi un peu de kroupnik, et pi tout plein d'autres machins et pi j'ai faaaaaaiiiiim et pi j'ai swâââââaâf (alors pourquoi je parle de bouffer, hein?). Bon, je retourne faire pénitence.
Rédigé par : KiKi | 24 septembre 2004 à 14:24