(résumé : Solal dédie son délire à Oli)
Aujourd'hui, à la demande générale, on commence par quelques bilans.
D'abord, l'entraînement. Avec mes doigts de blonde, j'ai eu un peu de mal à faire démarrer le chrono. A priori, j'appuie sur la bonne touche, mais le bastringue ne se met en route qu'après plusieurs essais. Gnein.
Il faisait chaud et lourd sur les Tuileries, c'est mieux pour suer. J'ai pensé à MleMaudit, puisque quelques jeunes cadres dynamiques profitaient du beau temps pour sortir leurs boules –et le cochonnet aussi. Peu de coureurs sinon, j'ai fait le circuit en sens inverse pour jauger mes compagnons du jour, mais à part un beau gosse croisé une fois au début : rien. J'aurai dû pousser jusqu'au labyrinthe végétal, mieux fréquenté je crois… Résultat des courses: j'ai officiellement dépensé 986 kcalories et brûlé 9 grammes de lipides. De retour au robu juste avant le gros norage.
Pour me reconstituer, petit repas sympa préparé par la cuisine de FranceBoutique: jambon de pays, magret rôti, haricots verts et poelée de girolles, des fraises et des billes de melon pour finir. Pas de vin, pour éviter de s'assoupir dans l'après-midi. Une bouteille de Chateldon a fait passer tout ça.
Autre genre de bilan, puisqu'Oli insiste…LFV 3 / SLL 5
L'écart se creuse –le traître connaît mes points faibles et en abuse! Bientôt, ma dette à son égard n'aura rien à envier à celle du Burkina-Faso. Malin comme il est, il va me "restructurer" tout ça, me concocter un joli plan d'ajustement structurel avec un taux d'intérêt à faire jicler tout le conseil d'administration du FMI, et je vais me retrouver à devoir le rembourser pendant dix ans à raison –au mieux- de trois pipes par jour… Donc je crois qu'on va clore les comptes dès maintenant, si je veux qu'il me reste des lèvres pour mes vieux jours.
Pour revenir à Oli, que j'ai récemment rencontré dans des circonstances assez crades… J'ai, la nuit même qui a suivi, rêvé de ce jeune homme ma foi très bien tant de sa personne que de sa cervelle –tout cela dit sans arrière-pensée… Je ne me souviens pas de toute l'histoire, mais la fin, hummmmm calor! Je me retrouvais dans les vestiaires d'un gymnase, au milieu de cinq ou six jeunes hommes, dont lui. Sûrement après un entraînement (quel sport? je suis plutôt outdor). Comme d'hab –réminiscence de mes traumatisantes années d'adolescence complexée- je me faisais charrier, gentiment, par certains d'entre eux sur mes supposées capacités sportives. Oli, lui, était sympa et prenait ma défense :"allez vas-y, montre-leur de quoi t'es cap !". Et là, je me lançait dans une démonstration de… grand écart. Lui m'aidait en appuyant un peu sur mes épaules (là, je sens que j'ai été la victime d'une pub TV pour un crédit bancaire…). Je me débrouillais plutôt bien, arrivant quasiment au grand écart total.
Le rêve a été brutalement interrompu par des coups de poing du Fauve dans mes flancs perlant de sueur. Enervé par mes gigotis et gémissements divers. Un spécialiste de l'analyse des songes a-t-il une interprétation ???
L'honorable Doktor Freud y verrait sans-doute un problème de lactation (tous mes cours de psycho se retrouvent condensés dans cette phrase). Quant à moi, je vois juste une obsession pour les athlètes grecs dans les vestiaires, faut que ça cesse!
Rédigé par : KiKi | 03 août 2004 à 19:29
"de quoi faire jicler tout le conseil d'administration du FMI" je sais pas pkoi mais tu m'a l'air traumatiser par tes dettes vu le lnaguage que tu utilises :-p
et pour tes levres, prend du labello, ca calme tres bien les iritations :D
Rédigé par : K.I.T.T. | 03 août 2004 à 21:32
Je suis pété de rire devant mon écran! Merci merci merci, mais je ne mérite pas tant d'hommage à occuper tes songes en plus de tes soirées crades :-D
Rédigé par : Oli | 04 août 2004 à 00:56